L’Association Souffrance au Travail 34 vous présente ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Si l’actualité récente et très largement médiatisée autour de « l’affaire Harvey WEINSTEIN » a pu permettre de mettre sous le projecteur les situations de harcèlements sexuels, qu’en est-il, en fait, de ces situations et plus largement, de celles de la souffrance au travail dans les entreprises ?
La question est loin d’être évidente et, malheureusement, beaucoup de ceux qui se sont offusqués à juste titre de cette situation n’ont pas fait preuve de la même véhémence devant l’affaiblissement de la loi qui permet(tait) aux victimes de dénoncer le même enfer qu’elles vivaient, ou vivent encore, dans leurs entreprises.
Exit les CHSCT dans les entreprises de moins de 300 salariés, en sa qualité de personne morale, qui ne pourront exister que si un accord le permet. Exit également, le droit d’alerte des délégués du personnel en cas d’atteinte aux droits des salariés.
L’ordonnance du 22 septembre 2017 offre ainsi un droit de véto à l’employeur sur toutes les questions de santé au travail dans les petites et moyennes entreprises. Elle va compliquer les possibilités d’actions des élus du personnel et des salariés eux-mêmes en matière de harcèlement moral ou sexuel et donner corps aux idées reçues qu’on peut avoir sur ces questions.
Nous vous proposons d’en parler au cours d’un second café-débat organisé par l’association à la brasserie le Dôme 2, Avenue Georges CLEMENCEAU à Montpellier le 11 janvier 2018 à partir de 18 heures.